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10 août 2015

Que doit-on vérifier lors de l’achat d’une résidence secondaire?

Lors de l’acquisition d’un chalet, la transaction diffère beaucoup comparativement à une maison en milieu urbain. Dans la chronique précédente, nous avons souligné l’importance de bien choisir sa région, puis son secteur et finalement de s’assurer que la rue soit municipalisée.

Voici d’autres éléments incontournables à vérifier avant d’acheter, selon que vous choisissez l’une des trois options suivantes :

Un chalet existant

En immobilier, la prudence est toujours de mise et les vérifications diligentes avant de signer une promesse d’achat devraient tenir du réflexe. Cela est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit de l’achat d’un chalet existant. C’est que bon nombre de chalets, surtout ceux construits avant 1972, année de la création du ministère de l’Environnement, sont accompagnés de «droits acquis». Cependant, dans la réalité, vous ferez face à des problèmes d’interprétation de la part des autorités compétentes (Conseillers municipaux, inspecteur municipal, fonctionnaire de la MRC ou de l’environnement) ce qui donne lieu à des situations parfois invraisemblables. Par exemple, ce chalet dont une partie de la galerie se trouvait à l’intérieur de la bande de protection riveraine; le propriétaire a le droit d’entretenir, donc de repeindre, mais pas de remplacer les poteaux pourris…

Une construction neuve

Une construction neuve peut présenter également des erreurs. D’abord, lors de la conception des plans, comme cet escalier qui, une fois sur le pallier, offrait un dégagement de seulement 5 pieds. Ensuite, pendant la réalisation des travaux, certaines omissions peuvent également se produire. Une inspection préachat est donc nécessaire. Par contre vous achèterez une construction qui respectera les dernières normes du code du bâtiment, donc plus confortable et efficace, et plus économique, d’un point de vue énergétique. Vous devez également exiger un certificat de localisation récent (moins de 6 mois) afin de vous assurer que toute les normes et marges de recul sont respectées.

Un terrain

Afin de réaliser votre rêve de posséder une résidence secondaire, la troisième option est d’acheter un terrain et d’y bâtir votre propriété à votre goût. Entreprendre un tel chantier est une aventure pour laquelle vous devez bien vous entourer (architecte, entrepreneur général, arpenteur, excavateur, etc.). Pour votre plaisir et pour la prise de valeur, le terrain doit être riverain ou vous offrir un accès notarié à un plan d’eau. Je vous recommande de faire effectuer une analyse d’eau en laboratoire, ce qui coûte souvent aussi peu que 75 $. L’objectif est de vous assurer que la qualité de l’eau permet la baignade. Au moment de l’achat, le réseau électrique doit déjà desservir votre futur emplacement. Au cas contraire, vous devez savoir que les délais pour la construction d’une ligne d’alimentation électrique sont très long, de plusieurs mois voir un an et les coûts astronomique.

CONSEILS

Éviter d’acheter une propriété qui compte des «droits acquis». Sur papier vous aurez l’impression d’être en règle mais dans l’interprétation par les fonctionnaires, vous risquer de vous retrouver au cœur de situation aberrantes.
Éviter d’acheter une propriété dont le terrain est d’une superficie inférieur à 3000 mètres carrés (32 292 pc.) même si le vendeur vous prouve détenir un droit acquis. Un jour ou l’autre vous devrez refaire votre système septique (durée de vie de 20 ans maximum) et alors se sera compliqué et couteux!
Renseignez-vous. Poser des questions. Demander des preuves (certificat de localisation, plan de lotissement, rapport d’évaluation et d’inspection, copie du compte d’Hydro, etc.).

 

Source: www.journaldemontreal.com

 

 À LUNDI PROCHAIN! 

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