2 novembre 2015
5 mythes freinant l’achat d’une première maison
Tout le monde devrait pouvoir accéder à la propriété!
Un droit bien légitime, mais ce n’est pas tout le monde qui se l’autorise. Bien des gens nourrissent de fausses croyances, des mythes à cet égard. En voici quelques-uns:
1. J’ai fait faillite, je ne pourrai jamais acheter
Je paie cher de loyer; je n'ai pas le choix, j'ai fait faillite. Je ne vois pas le jour où je pourrai m'acheter une maison!
Une affirmation qui se révèle tout à fait fausse puisqu’il est possible d’utiliser la formule de location-achat. C’est même souhaitable si on doit lancer son argent par les fenêtres pour un loyer ruineux. Dénichez une maison qui convient à vos besoins, puis trouvez un investisseur immobilier qui l’achètera pour vous et vous la revendra dans quelques années, le temps de reconstruire votre cote de crédit.
2. Je n’ai pas le temps de m’occuper d’une maison
Je suis commerçant, je fais des heures impossibles. Comment voulez-vous que j’aie le temps de m’occuper des travaux d’entretien d’une maison?
Travailleur acharné, sachez que dans plusieurs villes existent des entreprises qui gèrent ces travaux d’entretien intérieur et extérieur.
Vous récupérerez vite ces frais par cette obligation que vous créerez à l’épargne en investissant en immobilier et par l’augmentation graduelle de la valeur de votre propriété. N’hésitez donc pas et déléguez!
3. Je suis une femme célibataire
Une maison? Je suis célibataire et femme en plus; j’ai trop peur de ne pas arriver.
Ainsi, vous continuez durant des années de payer un loyer dans le vide. Pourquoi? Justement parce que vous ne songez pas à garantir votre épargne en acquérant un bien immobilier. Consultez un courtier hypothécaire ou votre conseiller à la banque, il vous conseillera sur votre capacité de payer et d’assumer tous les frais inhérents à une demeure. De plus, il existe des solutions tampons pour vous soutenir financièrement, comme louer une chambre en permanence ou occasionnellement, ainsi que le font les membres d’Airbnb.com.
4. Les taux d’intérêt vont monter
Je préfère rester en logement; on a déjà vu les taux d’intérêt exploser et devenir exorbitants. J’aime mieux éviter de me retrouver coincé financièrement et obligé de vendre à perte.
Si on observe les statistiques depuis 1992 (Banque du Canada), nous n’avons jamais dépassé 10 % affiché depuis 23 ans. Ce que l’on a connu comme augmentation des taux d’intérêt (tout près de 20 %) en 1980 peut revenir, bien sûr, mais c’est peu probable.
Si votre demeure est dans un quartier recherché, vos possibilités de vendre seront tout de même élevées.
5. La mise de fonds est trop élevée
Les banques exigent une mise de fonds trop élevée. Je n’ai pas le salaire pour épargner une si grosse somme!
Des solutions existent pour contrer ce problème! Vous pourriez vous entendre avec le vendeur pour obtenir une balance de vente, c’est-à-dire que le vendeur finance une partie. De plus, vous pourriez utiliser vos REER. Sachez que pour un propriétaire occupant, une mise de fonds de seulement 5 % est exigée.
Foncez et améliorez vos connaissances pour dissoudre peurs et craintes!
Source: journaldemontreal.com