19 octobre 2015
15 petits gestes pour préparer sa maison avant l'hiver
Avec l'arrivée de l'automne, les chaudes journées sont rares et préparer sa maison pour l'hiver devient un mal nécessaire. Nos conseils pour savoir quoi faire avant que le froid s'installe.
Dans la cour
Lavez les fenêtres. On y pense toujours au printemps, mais si vous le faites aussi cet automne vous apprécierez le supplément de lumière. Enlever les moustiquaires augmentera encore plus la luminosité.
Vérifiez l’état du grillage des extracteurs d’air de la hotte de cuisine et du ventilateur de salle de bains. Vous diminuerez ainsi le risque d’héberger des rongeurs cet hiver.
Fermez la valve du conduit extérieur d’eau pour éviter que le gel ne fasse éclater le tuyau. Il ne suffit pas de fermer le robinet. Il faut aussi fermer la valve à l’intérieur, puis ouvrir le robinet pour libérer l’eau.
Enlevez les feuilles ou le bois qui traînent autour de la maison. Vous diminuerez les risques que des fourmis charpentières s’introduisent à l’intérieur ou que des rongeurs se fassent un nid dans les débris.
À l’intérieur
Nettoyez les plinthes électriques pour limiter les mauvaises odeurs au moment où elles reprendront du service. Si vous avez un chauffage à air pulsé, remplacez ou nettoyez le filtre de la fournaise, selon qu’il est permanent ou non. Remplacez aussi le filtre de l’humidificateur intégré à la fournaise, si vous en utilisez un.
Songez à isoler les fenêtres. Vous ne savez pas si ça vaut la peine ? Un jour de froid, passez votre main autour de la fenêtre. Si vous sentez un courant d’air, c’est soit que l’air passe, soit que la rencontre entre le chaud et le froid crée des turbulences. «Dans les deux cas, l’ajout d’une pellicule coupe-froid réduira fortement les infiltrations d’air tout en augmentant d’environ 50 % l’isolation du vitrage», dit l’expert Yves Perrier, fondateur du site Web Guide Perrier.
Vérifiez l’état des coupe-froid des portes. Quand vous aurez été obligé d’en changer un en plein hiver, vous n’oublierez plus jamais cette vérification automnale!
Nettoyez l’entrée d’air du ventilateur de la salle de bains. Si vous n’avez pas d’échangeur d’air dans la maison, n’hésitez pas à faire fonctionner ce ventilateur longtemps pendant l’hiver pour vous assurer un peu d’air frais à l’intérieur. Si vous le trouvez trop bruyant pour le laisser fonctionner, songez à le remplacer par un modèle plus silencieux. L’air frais en hiver, ça n’a pas de prix!
Si vous avez un échangeur d’air, nettoyez-en le filtre ou changez-le avant de remettre l’appareil en marche.
Vous savez qu’il faut changer régulièrement la pile des détecteurs de fumée et de monoxyde de carbone et libérer ces derniers de leur poussière. Mais saviez-vous que les appareils eux-mêmes doivent être changés périodiquement? Généralement, la durée de vie utile d’un détecteur de fumée est de 10 ans et celle d’un détecteur de CO2 de cinq ans. Vérifiez sa date de fabrication, une information généralement inscrite sur le boîtier.
Sur le toit
Libérez les gouttières des débris, surtout composés de feuilles. Une gouttière bouchée risque de ne plus évacuer l’eau correctement, sans compter qu’elle peut se briser plus rapidement ainsi surchargée. Pour vous éviter cette corvée annuelle, il existe des protège-gouttières vendus à partir d’environ 1,50 $ le pied.
Si vous avez un puits de lumière, assurez-vous que le calfeutrant qui l’entoure est toujours bien en place, et qu’il n’a pas séché. Vous préviendrez ainsi les infiltrations d’eau au dégel printanier.
La cheminée doit être ramonée, en général tous les ans, selon le taux d’humidité du bois et la quantité brûlée. La vérification visuelle du tuyau est souvent insuffisante, puisque les dépôts de créosote générés par la combustion du bois peuvent gonfler instantanément sous l’effet de la chaleur jusqu’à bloquer le tuyau de la cheminée. Si vous ne voulez pas effectuer cette tâche, choisissez un ramoneur certifié par l’Association professionnelle du chauffage (APC). Certaines villes en font même une exigence. Attendez-vous à payer autour de 150 $. Et ne croyez pas aux vertus miraculeuses des «bûches de ramonage», même si leur action permet de dissoudre en partie la créosote. «Le ramonage chimique ne remplace pas le ramonage mécanique», précisent même des fabricants de ces bûches.
Pour les toits en pente, vérifiez l’état des bardeaux: assurez-vous qu’aucun n’est cassé ou ondulé. S’il y en a quelques-uns à remplacer, il est possible de le faire soi-même. Il suffit de soulever doucement le bardeau du dessus pour déclouer celui qui est endommagé, puis de reclouer le nouveau. S’il y a plusieurs bardeaux à remplacer, il est sage de demander l’avis de quelques couvreurs. Ainsi, vous saurez s’il vaut mieux remplacer toute la toiture ou si un problème de ventilation dans le grenier diminue la durée de vie des bardeaux.
Si vous avez un toit plat en bitume, assurez-vous que la roche recouvre bien toute la surface. Au besoin, utilisez un râteau pour faire remonter celle qui a glissé. Si le toit plat a un orifice de drainage, veillez à ce qu’il soit libre de feuilles et de roches. Et vérifiez l’état des solins de recouvrement, ces pièces de tôle qui ceinturent le toit. Des solins rouillés ou endommagés peuvent causer des infiltrations d’eau.
Source: protegez-vous.ca